CONSTRUCTION
 
Détails
 
 
 
LA CONSTRUCTION
 

LES COQUES:

Maintenant toutes mes coques sont en carbone kévlar, fibre de verre et résine époxy. Elles sont toutes différentes et correspondent le plus exactement possible au bateau grandeur. Compte tenu que les plans ne sont pas divulgués j'ai dû extrapoler en potassant tous les magazines du commerce qui traite de ce sujet. En travaillant sur plusieurs plans trois vues et des photos je crois avoir approché au maximum la réalité.

Pour réaliser une coque définitive il est indispensable de commencer par construire un master de façon traditionnelle, avec couples et baguettes, le tout le plus précis possible et d'une qualité de finition "carrosserie de voiture" sinon bonjour les surprises pour la suite des événements.

Un moule en creux est donc réalisé à partir de ce master. La qualité de ce moule qui va être créé dépend évidemment de l'état de finition du master, c'est pourquoi j'y apporte le plus grand soin. Naturellement , réaction en chaîne oblige, la qualité de la coque qui va être moulée dépendra de la qualité du moule et donc de la finition du master, C Q F D...

Plusieurs couches de tissu sont nécessaires et un bon dosage de la résine, ni trop, ni trop peu, favorisera le résultat final, l'expérience fait la différence. Un étuvage complète le durcissement de la carène. Une coque n'est vraiment stable que 10 jours après sa sortie du moule. Une "peau", juste à sa sortie du moule pèse entre 1kg et 1,4kg. Au début je me suis orienté vers des coques plus légères avec des couples à l'intérieur, cette méthode est bonne, mais avec l'expérience, les coques légèrement plus lourdes au départ, avec quelques renforts disposés judicieusement, donnent de meilleurs résultats.

Au final, les coques sans couple mais avec renforts sont plus résistantes et plus légères. Dans ce cas de figure le pont joue un rôle primordial dans la rigidité de l'ensemble. Il faut soigner particulièrement le raccordement du pont à la coque. Le pont est en général en CTP 8/10e résiné deux faces et collé sur la coque à la résine chargée.
Le puits de dérive traverse la coque et est solidarisé avec le pont (sauf pour les quilles pendulaires qui ne pénètre pas dans la coque).

Les coques ne sont pas imprégnées de gelcoat, trop lourd et sans résistance mécanique. Un bon apprêt, carrosserie ou Plasticoque et une application au pistolet de peinture de même marque (2 composants), j'obtiens un fini parfait et relativement léger.

 

  MATS et ESPARS DIVERS          


Que ce soit un mât normal ou un mât aile, la méthode de fabrication est la même avec, en plus, un soucis très important,le poids... Un dosage résine tissu rigoureux est nécessaire. Une engoujure à l'arrière du mât, de haut en bas, permet de guider la voile et de la maintenir en place quand on l'établit.

J'ai également fabriqué des mâts avec un système différent d'accrochage de la voile de façon à coller le plus possible à la réalité. A l'arrière du mât un "T" sert à maintenir des pièces métalliques qui coulissent le long de ce rail de guidage et sont fixées sur la voile par des vis de petite dimension.Le principe est le même que sur les voiliers grandeur à ceci près que eux possèdent en plus des rails avec charriots à billes.

Mes mâts étant naturellement creux j'en profitte pour y introduire les fils qui alimenteront le feu de mât et le projecteur. Un de mes amis conquis par l'attrait de l'0pen 60 à même utilisé ce passage pour y faire voyager la drisse de grand voile... A quand l'anémomètre motorisé?...

Pour les autres espars et toujours dans l'esprit de légèreté, la bôme et les bras thoniers sont directement issus de cannes à pêche du commerce.
Cette méthode permet une réalisation rapide, légère et de forme fuselée sans intervention manuelle ou mécanique, en plus pour un prix modique.

 

LES VOILES

En fonction de l'échelle choisie, les grammages s'échelonnent de 47g à 120g au m2. J'ai établi leur forme toujours en me basant sur les triptiques glanés dans les magazines spécialisés. Elles sont réalisées maison, coupe et assemblage.Elles sont sans creux et lattées pour des raisons que j'explique dans la page du site consacrée à mon AQUITAINE Innovations. En principe, tous les Open 60 réalisés à ce jour, soit par moi ou par d'autres mordus de mes connaissances, tous fonctionnent parfaitement avec grand voile et génois, mais depuis quelques temps tous sont dotés d'un foc inter et les réalisations sur lequelles cette option est utilisée donnent un parfait résultat. Les trois voiles établies en même temps apportent un plus tant par la beauté que par l'efficacité. Le foc inter rajouté ne gène en rien le passage du génois grâce à un système de manoeuvres que j'ai réussi à mettre au point.

 

POMPE ET SONDE ELECTRONIQUE  

Le Détec'O est une sonde électronique munie de deux embouts en cuivre qui, dès que l'eau permet à ces deux extrémités de tremper, établit le contact en agissant comme un interrupteur. Le Détect'O. alimente alors la pompe du commerce par l'intermédiaire de la batterie qu'il maintenait en attente. L'aspiration en fond de cale évacue l'eau embarquée à l'extérieur de la coque au moyen de tuyauteries nylon. Cette sonde représente un sérieux avantage en cas d'embarquement imprévu tels que collision ou coup de vent intempestif noyant la baignoire (soigner la fermeture de la porte du roof si elle est prévue)
Détect'O par J.P. Lafaye Bateau Modèle Février Mars 2002 Plan Schéma Composants Sonde

 

     
                   
                     
 
           
                     
ACCUEIL   REALISATIONS